Karen Thompson Walker: What fear can teach us
Karen Thompson Walker : Ce que la peur peut nous apprendre
Fiction writer Karen Thompson Walker explores the connection between fear and the imagination. Full bio
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de l'océan Pacifique,
se remplir d'eau de mer.
qui avait fait
à s'enfoncer sous la houle,
dans trois petites baleinières.
ils transportaient uniquement
des passages de « Moby Dick ».
leur situation serait vraiment terrible,
elle était pire à l'époque.
que quelque chose avait mal tourné.
à la recherche de ces hommes.
n'avons jamais connu une situation
dans laquelle ces marins se sont retrouvés,
nous passions suffisamment de temps à réfléchir
à voir la peur
dont nous devons nous défaire
si nous pensons de cette façon.
que des êtres humains
nous voyons parfois la peur
« Ne t'inquiète pas », « Pas de panique. »
C'est une chose qu'on vainc.
comme à un acte étonnant de l'imagination,
entre la peur et l'imagination
surtout un endroit très agréable à vivre,
pouvait également être un peu effrayante.
de voir le lustre
terrifiée à l'idée
pendant notre sommeil.
la plupart d'entre nous apprenons
cachés sous le lit,
ne détruisent pas les bâtiments.
que certains de nos esprits les plus créatifs
« L'origine des espèces »,
qui hantent la vie adulte
apprendre sur la peur
du baleinier Essex était confronté.
au milieu du Pacifique.
depuis que le navire avait chaviré.
de planifier,
ces hommes étaient à peu près
qu'il était possible où que l'on soit sur la planète.
les îles les plus proches qu'ils pouvaient atteindre
étaient peuplées de cannibales.
pour être aussitôt assassinés
le capitaine avait peur
la plus longue et la plus difficile :
dans l'espoir d'atteindre
qui pourraient éventuellement
être battus par les tempêtes,
de ces pauvres hommes,
appeler ces peurs par un autre nom.
de les appeler des peurs,
si on y réfléchit.
ont les mêmes composantes.
les peurs ont des personnages.
Elles ont des débuts, des milieux et des fins.
Le moteur tombe en panne.
des images qui peuvent être
dans les pages d'un roman.
similaire de suspense.
nos peurs concentrent notre attention
dans la vie qu'elle l'est dans la littérature :
nous font penser à l'avenir.
est la seule créature capable
est une chose de plus
qu'une grande partie de l'écriture de fiction
comment un événement dans une histoire
une chose conduit toujours à une autre.
« The Age Of Miracles »,
ce qui se passerait
se mettait soudain à ralentir.
Qu'adviendrait-il de nos cultures ?
à quel point ces questions
que je me posais
« Si un tremblement de terre frappe ce soir,
Qu'arrivera-t-il à ma famille ? »
a toujours pris la forme d'une histoire.
comme étant plus que de simples peurs,
nous devrions penser que nous sommes
nous devons nous considérer
et comment nous choisissons
de profondes répercussions sur nos vies.
naturellement nos peurs de plus près que les autres.
sur les entrepreneurs prospères,
ces gens partageaient une habitude
ce qui signifie que
dans la préparation et l'action.
nos pires craintes deviennent réalités.
les plus extraordinaires de la peur.
peuvent prédire l'avenir.
à toutes les peurs
faire la différence entre
les hommes ont finalement pris une décision.
ils ont décidé de renoncer aux îles les plus proches
la route la plus longue
les hommes ont manqué de nourriture
des hommes étaient toujours en vie.
à leur propre forme de cannibalisme.
comme recherche pour « Moby Dick »,
et depuis la terre ferme, je cite,
ces pauvres hommes de l'Essex
humaine être évitées
après avoir quitté l'épave,
« ils redoutaient les cannibales. »
ces hommes redoutaient-ils les cannibales
que l'extrême vraisemblance de famine ?
par une histoire
que le meilleur lecteur
deux tempéraments très différents,
la mauvaise histoire.
pour leur imagination :
capables de lire leurs peurs
avec plus de jugement objectif,
le triste commentaire de Melville.
de lire nos peurs,
à nous inquiéter de
dans la littérature sont souvent les plus riches,
pourraient aussi être les plus vraies.
nos peurs sont un cadeau étonnant
son déroulement.
quelque chose d'aussi précieux
ABOUT THE SPEAKER
Karen Thompson Walker - NovelistFiction writer Karen Thompson Walker explores the connection between fear and the imagination.
Why you should listen
In Karen Thompson Walker's 2012 book The Age of Miracles, a young girl and her family awake one morning to discover that the rotation of the Earth has suddenly begun to slow, stretching the length of the 24-hour day and throwing the natural world into disarray. It's a big, speculative book, but at heart, it's a simple human drama, told through the eyes of an observant adolescent girl.
A former book editor at Simon & Schuster, Walker worked on the novel for three years, an hour each morning before work. Fun fact: The Age of Miracles was published on June 21, 2012 -- the longest day of the year. Since then, the bestselling, much-awarded book has been translated into 29 languages.
Karen Thompson Walker | Speaker | TED.com